Depuis le 1er janvier 2005, vous pouvez bénéficier d'un crédit d'impôt si vous équipez votre habitation principale de certains types de chaudières, matériaux d'isolation, appareils de régulation ou de production de chaleur favorisant les économies d'énergie.
Le champ d'application du crédit d'impôt et son montant ont été progressivement modifiés dans le cadre des lois de finances : recentrage sur les équipements les plus performants, extension dans certaines conditions aux frais de main-d'oeuvre et au diagnostic énergétique, etc.
Il est désormais valide jusqu'au 31 décembre 2015 au terme de l'article 81 de la loi de finances pour 2012.
Le dispositif est présenté par une fiche sur le site des Impôts. Il est codifié à l'article 200 quater du code général des impôts et précisé par la documentation fiscale BOI-IR-RICI-280.
La liste des équipements éligibles est fixée par l'article 18 bis de l'annexe 4 du code général des impôts et précisée par la documentation fiscale BOI-IR-RICI-280-10-30.
La notice n°2041 GR sur les dépenses d'équipement de l'habitation principale 2012 précise les obligations déclaratives des contribuables, ainsi que les pièces justificatives qui peuvent être exigées par l'administration fiscale. La déclaration des dépenses se fait à l'aide du formulaire habituel 2042, du formulaire complémentaire 2042 C ou du formulaire spécifique 2042 QE, selon les cas.
Le site de l'Ademe, Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, présente le crédit d'impôt et recense les aides financières habitat : comment financer la performance énergétique de votre logement ? (Pdf, édition 2013).
Par ailleurs, la loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006
(article 49), a inclus dans le champ du crédit d'impôt les dépenses
d'équipement de récupération et de traitement des eaux pluviales. Une description du dispositif est proposée sur le site de l'Anil, Agence nationale pour l'information sur le logement.
À noter : l'avantage global lié aux niches fiscales est plafonné à 10 000 € par l'article 73 de la loi de finances pour 2013, hors outre-mer et culture. Cette mesure s'applique sur l'imposition des revenus de 2013.
Des Points rénovation info service ont été mis en place pour vous conseiller sur vos travaux et leur financement ; identifiez-les sur le site Rénovation Info Service, ou au numéro azur 0810 140 240 (prix d’un appel local).
Dans le cadre du plan d'investissement d'urgence pour le logement, lancé en mars 2013, une aide exceptionnelle de 1 350 euros a été annoncée pour les ménages modestes et les classes moyennes, destinée à financer des travaux de rénovation énergétique : elle est détaillée par la convention du 19 août 2013, signée entre l'État et l'Agence de services et de paiement, et mise en oeuvre par le décret n° 2013-832 du 17 septembre 2013.
L'Agence nationale de l'Habitat (Anah) publie le guide des aides de l'Anah, pour des travaux destinés à l'amélioration du logement. Juin 2013.
Les propriétaires modestes peuvent bénéficier d'une aide de solidarité écologique (ASE) afin d'améliorer la performance énergétique du logement qu'ils occupent.
La loi de finances pour 2009 (article 99) a instauré un prêt à taux zéro pour les travaux d'amélioration de la performance énergétique des logements anciens, cumulable avec le CIDD sous conditions de ressources : consulter la question réponse du Cedef sur le sujet
A retenir: Le crédit d'impôt est recentré sur les équipements les plus performants.
La
démarche administrative est très simple : il
suffit de remplir une ligne sur sa déclaration
d'impôt. Dans
le cas d'une construction neuve, c'est l'attestation fournie par le
vendeur ou le constructeur du logement qu'il faudra joindre
à la
déclaration d'impôt. Les usagers qui souscrivent
leur déclaration par
Internet sont dispensés de l'envoi de la facture. Ils
doivent être en
mesure de la produire, sur demande de l'administration.Les
documents à fournir
Dans la ligne tracée par la conférence environnementale des 14 et 15
septembre 2012, le plan d’investissement pour le logement a été
présenté par le Président de la République le 21 mars 2013. Il décline
notamment le plan de rénovation énergétique de l’habitat (PREH),
plan d’actions de l’Etat mis en place pour atteindre l’objectif de
rénover 500 000 logements par an à l’horizon 2017, dont 120 000
logements sociaux et 380 000 logements privés. Ces objectifs ambitieux de rénovation énergétique du parc résidentiel permettent de répondre à des enjeux : * environnementaux car
la rénovation énergétique de l’habitat contribue à l’atteinte de
l’objectif de diminution de 38% des consommations d’énergie du secteur
du bâtiment à l’horizon 2020 ainsi qu’à la réduction des émissions de
gaz à effet de serre ; * économiques, le secteur de la rénovation énergétique constituant un puissant levier de création d’emplois locaux, non délocalisables ; * sociaux par la réduction de la précarité énergétique, améliorant ainsi le pouvoir d’achat des ménages modestes. Pour
atteindre ces objectifs ambitieux, sur les plans quantitatifs et
qualitatifs, le « plan de rénovation énergétique de
l’habitat » s’articule autour des trois volets d’actions
complémentaires suivants : * enclencher la décision de rénovation, en accompagnant et conseillant les particuliers ; * de financer la rénovation, en apportant des aides, des outils et des solutions innovantes ; * de mobiliser les professionnels pour garantir la meilleure qualité possible des rénovations. Pour en savoir plus : * un numéro de téléphone 0 810 140 240 (du lundi au vendredi, de 9h à 18h) * un site Internet renovation-info-service.gouv.fr qui
permettent de prendre rendez-vous auprès du Point rénovation info
service le plus proche et bénéficier d’un conseil personnalisé. Le
plan de rénovation énergétique de l’habitat prévoit des aides
financières adaptées à toutes les situations des ménages. Les aides
existantes (éco-prêt à taux zéro, crédit d’impôt développement durable)
sont conservées. Une prime « rénovation énergétique de
1350€ » est créée pour aider les ménages aux revenus moyens à
financer un bouquet de travaux et les aides du programme Habiter Mieux
destiné aux ménages modestes ont été renforcées. Par ailleurs, ces
aides peuvent être complétées par les subventions mises en place par
les collectivités locales. Pour obtenir les informations sur les aides financières à la rénovation énergétique, consulter le guide des aides financières.
Un dispositif d’accompagnement pour simplifier et faciliter l’accès à
l’information et les démarches est mis en place à compter du mois de
septembre :Les aides financières disponibles
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/DGALN_GUIDE_AIDES_FINANCIERES_021013.pdf
En pratique : comment
bénéficier du
crédit d'impôt
le ministère du Développement durable et le ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie ont annoncé l’évolution au 1er janvier 2014 du bonus-malus écologique.
Une réussite depuis 2008
Cette mesure emblématique du Grenelle Environnement a modifié le comportement des consommateurs qui intègrent maintenant les émissions de CO2 parmi leurs critères d’achat d'une automobile.
En 2 ans, la moyenne d’émission de CO2 par kilomètre des véhicules neufs est passée de 149 grammes en 2007 à 131 grammes en 2010, soit une réduction de 12 % de rejet de CO2 d’origine automobile, plaçant la France en tête des pays européens. Cette avancée concrète s’est également accompagnée d’une baisse significative de la consommation de carburant.
Une nouvelle version du Bonus-Malus ecologique en 2014
Cette
évolution du bonus-malus répond à
l'évolution du parc automobile français de moins
en moins
polluant.
Le bonus 2014
Taux de CO2/km | Montant du bonus en 2014 |
---|---|
20g et moins | 6 300 (dans la limite de 27 % du coût d’acquisition) |
21 à 60 g |
4 000 (dans la limite de 20 % du coût d’acquisition) |
entre 61 et 90g compris | 150 € |
Le malus en 2014:
Taux de CO2/km | Montant du malus 2013 |
entre 136 et 140 g CO2/km | 100 € |
entre 141 et 145 g CO2/km | 300 € |
entre 146 et 150 g CO2/km | 400 € |
entre 151 et 155 g CO2/km | 1 000 € |
entre 156 et 175 g CO2/km | 1 500 € |
entre 176 et 180 g CO2/km | 2 000 € |
entre 181 et 185 g CO2/km | 2 600 € |
entre 186 et 190 g CO2/km | 3 000 € |
entre 191 et 200 g CO2/km | 5 000 € |
à partir de 201 g CO2/km | 6 000 € |